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Raphaël à la Galerie des Offices, les Uffizi à Florence

Raphaël Agnolo Doni Raphaël fut présent à Florence de 1504 à 1508, période pendant laquelle il réalisa de nombreux portraits et œuvres sacrées pour satisfaire à la demande de nombreuses familles de la riche bourgeoisie florentine.
Parmi ces œuvres se trouve le portrait d'Agnolo Doni, riche marchand florentin et de son épouse Maddalena Strozzi Doni.
Ces deux tableaux, selon Giorgo Vasari, ont été commandés à Raphaël juste après leur mariage.
Angelo Doni est aussi à l’origine de la commande à Michel-Ange du tableau de la Sainte Famille, justement nommé le « Tondo Doni ».
Angelo Doni s’était marié avec Maddalena Strozzi et, dans l’espoir de la naissance de leur premier enfant, voulait offrir une belle image de la Sainte Famille à sa femme.
Une petite fille qui vit le jour le 8 septembre 1507, jour de la fête de la nativité de la Vierge, et qu’ils appelèrent bien évidemment Marie.
Raphaël « La Vierge du chardonneret »

Vierge du chardonneret Peinture - Huile sur Bois (107 x 77,2 cm) 1505-1506
Il est important de rappeler l’histoire de ce tableau de Raphaël pour mieux en comprendre le sens.
Ce tableau fut en effet peint par Raphaël pour son ami Lorenzo Nasi en célébration de son mariage.
La Vierge est représentée avec saint Jean-Baptiste et l'Enfant Jésus.
Les traits simples, gracieux et doux de la Vierge font référence à l'épouse de Nasi.
Raphaël met également ici en valeur les liens de l’amitié, ici entre le petit saint et Jésus à qui il apporte le chardonneret.

Vierge du chardonneret L’amitié si joliment exprimée dans ce tableau est celle qui lie Raphaël à Lorenzo Nasi.
Outre les éléments divins présentés dans ce tableau, Raphaël y ajoute les éléments du bonheur humain : la bonté, l’amour maternel, la fraternité, les joies de l’enfance et de la nature.
Dans cette scène, on voit la Vierge qui tient le livre des Écritures, encore ouvert au bout de son bras, un livre qu’elle était en train de lire à l’Enfant Jésus au moment où le petit saint Jean a couru vers eux en tenant le chardonneret entre ses deux mains.

Vierge du chardonneret Raphaël nous montre le Verbe et saint Jean le Précurseur, le fils d’Élisabeth sur le dos duquel elle pose sa main comme s’il était son propre fils en nous faisant ainsi passer tout naturellement du divin à l’humanité.
Les deux enfants sont à la fois divins et si humains.
Une humanité et un lien divin, y compris dans le geste de l’Enfant Jésus qui pose son pied sur celui de sa mère.
Raphaël s’est inspiré ici de la sculpture de Michel-Ange la « Madone de Bruges » où l’Enfant Jésus pose également son pied sur celui de la Vierge.

Vierge du chardonneret Le portrait fait de la Vierge dans ce tableau de Raphaël est certes l’expression de la beauté que l’on retrouve dans ses œuvres, mais surtout celle de la pureté, de la bonté, de la douceur et aussi de l’humilité.
Cette humilité qui se retrouve dans les vêtements simples de la Vierge, sans broderie ni or, ni bijoux.
Une modestie qui transparaît également dans ses traits, dans la tendresse qu’exprime son visage, ainsi que dans sa coiffure simple, sans apprêt, qui encadre son visage paisible.
La Vierge et les deux enfants sont représentés devant un paysage bucolique, avec un petit pont qui rappelle celui de « alla Badia », près de Florence.
Au fond du paysage, on aperçoit d'ailleurs la ville de Florence et l'église Santa Maria del Fiore, reconnaissable grâce à sa coupole conçue par Brunelleschi.
Raphaël (1483-1520) « Portrait du pape Jules II della Rovere »

Le Pape Jules II Peinture - Huile sur Bois (108,7 x 80,3 cm) 1512
Ce portrait du pape Jules II nous le montre un an avant sa mort, déjà malade et qui vient de subir la défaite de Ravenne contre les Français en 1512.
Dans ce portrait de Raphaël, on ne voit plus le pape qui a conduit tant de guerres, exigeant, menaçant, redouté.
Ce n’est plus qu’un vieillard, quasi bienveillant, aux traits creusés, mais au regard encore vif.
Outre ses yeux où perce l’intelligence, la bouche du pape, aux lèvres pincées, témoigne encore de sa détermination.

Le Pape Jules II Le pape Jules II est assis sur la « Sedia Gestatoria » dont les accoudoirs sont recouverts de velours et dont les deux glands en bronze sont ornés de franges dorées.
Ses mains portent plusieurs bagues ornées de pierres précieuses, le seul élément de richesse visible ici et qui fait contraste avec la simplicité de son vêtement.
Jules II fut à la fois un pape guerrier, mais également l’un de ceux qui ont permis aux plus grands artistes de son époque de s’exprimer en les appelant à Rome, comme Raphaël, mais aussi Michel-Ange et Bramante.
C’est également lui qui a permis de découvrir de nombreuses œuvres enfouies depuis l’Antiquité, dont le fameux Laocoon.
Enfin, toujours à son initiative, on peut encore admirer aujourd’hui les superbes fresques du Vatican, dont celles de la Chambre de la Signature et sa célèbre « École d'Athènes » peinte par Raphaël.
Raphaël (1483-1520) « Saint Jean-Baptiste au désert »

Saint Jean-Baptiste Peinture - Huile sur Toile (163 x 147 cm) 1518-1520
Ce tableau fut peint par Raphaël pour le cardinal Colonna, probablement pour en faire cadeau au pape Giovanni Médicis, qui l’avait nommé cardinal en 1517.
Dans ce tableau, Raphaël nous montre un jeune Jean-Baptiste d’une quinzaine d’années, nu à l’exception d’une peau de bête sauvage qui entoure son bras droit et passe derrière lui en couvrant la cuisse opposée.
Il est assis sur un tronc d’arbre dans un paysage rocheux, près d’un ruisseau dont les eaux sont l’emblème de la pureté de la foi chrétienne.

Saint Jean-Baptiste À l’un des rameaux restants de ce tronc d’arbre, saint Jean-Baptiste a fixé sa croix de roseau, une croix illuminée qu’il nous montre de l’index de sa main droite, faisant ainsi allusion à la Passion et à la mort du Christ
Saint Jean-Baptiste tient dans sa main gauche une banderole sur laquelle on peut lire « DEI », la fin de la formule « Ecce Agnus Dei » que le baptiste adresse au Christ.
Sur le plan esthétique, ce qui frappe le plus est la beauté du visage, ainsi que les tons et la douceur de sa peau, qui contraste avec les ombres l’entourant.
L’expression du visage du jeune saint révèle également une détermination bien éloignée de son âge.
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