Allison Killing et Christo Buschek, Enquête sur le réseau de camps de détention des Ouïghours dans la province du Xinjiang en Chine, à la Biennale d'Architecture de Venise

Killing, camps Détention Ouïghours Xinjiang Chine Depuis 2016 on estime que plus d'un million de minorités musulmanes ont été internées dans des camps et des prisons dans la province du Xinjiang en Chine, et ce dans un réseau de camps estimés à 1.200.

Dans ces camps ce sont surtout les Ouïghours qui ont été enfermés, mais aussi des Kazakhs, des Ouzbeks, des Kirghizes, des Hui, des Mongols et des Xibe.

Ces internements sont liés à une volonté de l'État chinois de surveillance et de suppression de certaines minorités religieuses.

Killing camps Xinjiang Une action considérée comme un génocide selon certains pays et associations défendant les droits humains.

La Chine nie ces faits et cette interprétation en disant que ces camps d'internement n'ont qu'un objectif d'éducation de ces groupes pour combattre l'extrémisme.

Il n'en reste pas moins que les personnes ainsi arrêtées et gardées dans ces camps de détention l'ont souvent été pendant plusieurs années, et ce pour leurs croyances religieuses, mais aussi leur comportement considéré comme déloyal.

Ont ainsi été arrêtées pour leur comportement déloyal des personnes ayant téléchargé WhatsApp, qui se sont laissé pousser la barbe ou qui ont étudié à l'étranger.

Les photographies sont celles d'anciens détenus kazakhs libérés après plusieurs années "d'éducation" et qui ont rejoint le Kazakhstan pour éviter le risque d'être de nouveau arrêtés.

Ces anciens détenus des camps chinois du Xinjiang sont les rares témoins de ce qui se passe dans ces camps, car si les prisonniers kazakhs ont été libérés, les Ouïghours ne le sont pas et ne peuvent témoigner.

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