Les Artistes représentant l'Afrique dans la Corderie de l'Arsenal de Venise à la Biennale d'Art 2024

Afrique du Sud

Edoardo Daniele Villa (1915-2011)

Edoardo Daniele Villa, La Mère et l'Enfant, Biennale d'Art de Venise

Edoardo Daniele Villa Edoardo Daniele Villa est né en Italie, mais a fini sa vie en Afrique du Sud à Johannesburg.

Ce sculpteur originaire de Bergame en Italie a fait partie du collectif artistique Amadlozi qui incitait à réfléchir à ce qui nous entoure et orienter les créations dans ce sens.

Une orientation artistique nettement influencée par l'Afrique, ce qui se retrouve dans les sculptures d'Edoardo Daniele Villa où la verticalité de la silhouette humaine est mise en valeur.

Ce qui est particulièrement vrai dans son œuvre allégorique de la « La Mère et l'Enfant » qui est exposée dans la corderie de l'Arsenal de Venise où les lignes géométriques sont utilisées pour souligner le style africain.

Le séjour de Villa en Afrique du Sud dans les années soixante à permis à l'artiste d'étudier les sculptures présentes dans les collections d'art africain, publiques et privées, de Johannesbourg.

Edoardo Daniele Villa

Nigeria

Sangodare Gbadegesin Ajala (1948-2021)

Sangodare Gbadegesin Ajala, Sous la Lune, Biennale d'Art de Venise

Sangodare Gbadegesin AjalaPlusieurs œuvres de Sangodare Gbadegesin Ajala sont exposées à la corderie de l'Arsenal de Venise.

Sangodare Gbadegesin Ajala est un peintre Batik qui peignait sur tissu en utilisant des méthodes de teinture à base de cire.

Ses œuvres sont non seulement artistiques, mais se basent également sur une spiritualité et une hérédité culturelle nigérienne correspondant aux origines de l'artiste.

Les thèmes représentés incluent des divinités, mais aussi des scènes de la vie quotidienne, au travail ou au marché.

Sangodare Gbadegesin Ajala

Susanne Wenger (1915-2009)

Susanne Wenger, la femme magique, Biennale d'Art de Venise

Susanne Wenger Susan Wenger est une sculptrice et peintre d'origine autrichienne où elle a fait ses études, à Vienne, de 1933 à 1935.

Dans les années 1950, elle a été initiée au culte de Yoruba.

Cela l'a incitée ensuite à étudier les éléments esthétiques des rituels religieux yoruba, dont la teinture batik, les peintures murales et les sculptures religieuses.

Les œuvres qui sont présentées à la Biennale de Venise sont des pièces de tissus teintes et réunies pour créer des œuvres à même de représenter les principes esthétiques du culte yoruba.

Susanne Wenger

Liban

Omar Mismar (1986)

Omar Mismar, Ahmad and Akram Protecting Hercules, Biennale d'Art de Venise

Omar Mismar, Ahmad and Akram Protecting Hercules Omar Mismar a fait ses débuts à Beyrouth comme dessinateur graphique avant de devenir un artiste aux États-Unis.

Ses œuvres montrent l'enchevêtrement de l'art avec la politique et une forme d'esthétique du désastre.

Parmi ses œuvres présentées à la Corderie de l'Arsenal de Venise, « Ahmad and Akram Protecting Hercules » et « Parting Scene » montrent les actions héroïques des gardiens d'un musée archéologique syrien pour sauver les œuvres menacées.

« Fantastic Scene » montre la tête d'un lion prédateur avec sa proie, un bœuf.

« Two Unidentified Lovers in a Mirror » fait référence à la vie des homosexuels au Liban en défigurant les visages des amants avec des morceaux de mosaïque.

Omar Mismar, Hunting Scene

Omar Mismar, Parting Scene

Omar Mismar, Two Unidentified Lovers in a Mirror

Omar Mismar, Fantastic Scene

Zimbabwe

Shalom Kufakwatenzi (1995)

Shalom Kufakwatenzi, Under the Sea, Biennale d'Art de Venise

Shalom Kufakwatenzi, Under the Sea Shalom Kufakwatenzi vit à Harare au Zimbabwe et se consacre à la fois à la photographie et à des œuvres à base de textiles.

Les œuvres qu'il présente ici « Under the Sea » et « Mubatanidzwa » montrent la facilité avec laquelle il réussit à transformer des morceaux de tissus en les cousant, les étirant, les pliant entre eux.

Shalom Kufakwatenzi, Mubatanidzwa

Angola

Kiluanji Kia Henda (1979)

Kiluanji Kia Henda, The Geometric Ballad of Fear, Biennale d'Art de Venise