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Les Peintures et estampes Japonaises du Musée d'Art Oriental - Ca' Pesaro à Venise


Conversation entre courtisanes sur la Véranda

Peinture sur soie – Encre, Pigments – XVIIIe siècle - Japon

Conversation entre courtisanes sur la Véranda, musée d'Art Oriental Ca' Pesaro de Venise en Italie
Conversation entre courtisanes sur la Véranda
Deux courtisanes habillées dans des vêtements ornés de fleurs parlent entre elles sur une véranda surélevée entourée par un jardin.

L’une est assise et l’autre debout devant une chambre dont on aperçoit un lit surmonté d’un baldaquin.

Cette peinture aux tons doux où se mêlent essentiellement les couleurs rouge, vert et ocre est particulièrement douce et équilibrée dans un lieu qui exprime la sérénité d’une après-midi d’été.

Kuwamata Tsunemasa (1716-1748) « Courtisanes sur la véranda d’une maison de thé »

Courtisanes sur la véranda d’une maison de thé, musée d'Art Oriental Ca' Pesaro de Venise en Italie
Courtisanes sur la véranda d’une maison de thé
Kuwamata Tsunemasa (1716-1748) Peinture sur soie (43,5 x 56,8cm) XVIIIe siècle – Japon

Le peintre Kuwamata Tsunemasa était spécialisé dans le Bijinga, à savoir la peinture de beautés féminines.

La scène représente un moment de détente, pour rester dans les normes de la décence, à l'intérieur d'une maison de thé.

Une courtisane assise derrière de légères moustiquaires surveille deux autres courtisanes et leurs clients à l'extérieur de la véranda.

Les couleurs vives des kimonos et l'équilibre de la composition sont typiques de l'Asie du Sud-Est.

Kikugawa Eizan (1787–1867) « Trois jeunes Femmes »

Peinture sur soie - 1810 – Japon

Trois jeunes Femmes, musée d'Art Oriental Ca' Pesaro de Venise en Italie
Trois jeunes Femmes
Deux jeunes femmes richement habillées sont assises à terre tandis qu’une troisième est debout au milieu d’elles.

Elle semble leur chuchoter quelque chose, la bouche à moitié cachée par sa manche de kimono, tandis que les deux autres semblent l’écouter attentivement.

L’une des jeunes femmes assises tient un rouleau dans sa main tandis que l’autre a les mains enlacées et semble étirer ses bras.

Leurs coiffures sont particulièrement élaborées avec de nombreuses pinces dorées utilisées pour les fixer.

L’usage de ces pinces dorées décoratives est particulièrement prononcé en ce qui concerne la jeune femme qui se tient debout.

Les pinces sont en effet positionnées de chaque côté de sa tête de manière symétrique en formant les rayons d’un soleil qui éclairerait le sol.

On peut également penser qu’elle est une courtisane, car le nœud de sa ceinture de kimono est positionné sur le devant, un des signes distinctifs des geishas.

Utagawa Toyokuni II (ou Toyoshige) (1786-1864) « L’héroïne guerrière Tomoye à cheval »

Peinture sur soie, Aquarelle (41,7 x 55,5cm) XIXe siècle – Japon

Tomoe Gozen ou Tomoye (1157-1247) est une samouraï japonaise aux nombreux exploits guerriers.

L’héroïne guerrière Tomoye à cheval, musée d'Art Oriental Ca' Pesaro de Venise en Italie
L’héroïne guerrière Tomoye à cheval
Elle était réputée pour être une excellente archère et cavalière, mais également pour sa capacité à manier le Kenjutsu, le sabre des samouraïs.

Elle fut très respectée, y compris par les hommes et fut l’un des capitaines de Minamoto no Yoshinaka, général et samouraï, dont elle devint également la concubine.

Dans cette peinture elle s’enfuit devant Hatakeyama Shigetada lors de la bataille le long de la rivière Uji en 1184.

On voit ici le cheval de Tomoe Gozen en pleine course alors qu’Hatakeyama Shigetada, un samouraï du clan Taira, opposé à celui de Minamoto, dont le cheval vient d’être tué d’une flèche, tente de se saisir de Tomoe, mais il ne réussit qu’à s’emparer de l’une manche de son armure et Tomoe Gozen réussit à s’enfuir.

La dynamique de la bataille entre les deux samouraïs est particulièrement bien rendue et dans leurs attitudes respectives et dans le mouvement des pattes du cheval.

Utagawa Kunihisa (1832-1891) « Dictée d’une lettre entre deux courtisanes »

Peinture sur papier (83 x 32cm) – XIXe siècle - Japon

L’état de courtisane de la femme qui se tient debout est établi par la longue pipe qu'elle tient délicatement dans sa main droite et le laçage de l’Obi sur le devant de son kimono.

Dictée d’une lettre entre deux courtisanes, musée d'Art Oriental Ca' Pesaro de Venise en Italie
Dictée d’une lettre
L’obi est la ceinture du kimono. De simple corde avant le IXe siècle, elle se transforme ensuite en ceinture étroite jusqu’à la période Muromachi (1333-1573) ou elle devient un accessoire ornemental féminin en gagnant en largeur.

À cette époque, les femmes n’avaient pas le droit de se produire au théâtre et ce sont les hommes qui jouaient les rôles féminins.

Pour se distinguer à ce titre, ils portaient de larges ceintures Obi.

Au début, l’obi pour kimono faisait six centimètres de large et près de deux mètres de long.

Les premières femmes à utiliser l’obi pour fermer leur kimono furent les courtisanes, les geishas.

Leurs ceintures avaient des largeurs pouvant aller jusqu’à 15 centimètres.

Plus tard, comme sur la plupart des peintures représentant des courtisanes, on a pu voir des ceintures dont la largeur pouvait atteindre plus de 80 centimètres de large, d'où ces énormes noeuds que l'on peut voir.

Le nœud se faisait sur le côté, sur le devant ou sur le dos, mais lors de la période Edo, le nœud devint un signe du statut de la femme.

Les femmes célibataires, veuves et courtisanes le portaient devant, les femmes mariées dans le dos.

Ceci dura jusqu’à la fin du XVIIIe siècle, ensuite la position du nœud n’eut plus de signification précise.

La courtisane qui écrit la lettre sous la dictée de l’autre est accroupie.

À côté d’elle on peut voir sa boite de calligraphie.

On la voit qui se retourne vers sa compagne d’un air interrogateur dans l’attente de ce qu’elle doit ajouter à la lettre déjà commencée.

Ippo Shijo (1798-1871) « Le samouraï Minamoto no Yoshiie à la chasse »

Peinture sur soie, Pigments (90,5 x 41,3cm) XVIII-XIXe siècle – Japon

Le samouraï Minamoto no Yoshiie à la chasse, musée d'Art Oriental Ca' Pesaro de Venise en Italie
Minamoto no Yoshiie
Le Samouraï Minamoto no Yoshiie (1039-1106) était un chef militaire de la période Heian.

Il est ici représenté lors d’une partie de chasse.

Le peintre joue sur les contrastes entre les rouges de l’armure et la couverture du cheval, et les noirs des bottes et de la crinière ainsi que de la queue du cheval.

Le cheval est particulièrement beau, on voit sa queue en mouvement tandis que sa crinière vole au vent et son corps peint à l’aquarelle est dilué avec expertise pour lui donner vie et réalisme.

On voit ici le chasseur les yeux levés vers le ciel pour essayer de tuer des oiseaux à l’aide de ses longues flèches.

Hishikawa Moronobu (1618-1694) « Matsukaze, Jeune femme portant des seaux »

Peinture sur papier (89 x 30,8cm) XVIIe siècle – Japon

L’auteur de cette peinture, Hishikawa Moronobu, fut d’abord un imprimeur et illustrateur qui n’a commencé à peindre qu’après 1670.

Ses thèmes de prédilection furent alors des Binjin, les beautés féminines.

Matsukaze, Jeune femme portant des seaux, musée d'Art Oriental Ca' Pesaro de Venise en Italie
La Jeune Matsukaze
La belle et jeune Matsukaze, le sujet de la peinture, fait référence à l’histoire de deux sœurs, Matsukaze et Murasame qui vivaient toutes deux de la pêche et collectaient de l’eau saumâtre à l’aide de seaux le long de la plage de Suna pour fabriquer du sel.

Un poète et courtisan du IXe siècle, Ariwara no Yukihira, est obligé de vivre en exil et s’établit dans la baie de Suna où il tombe amoureux des deux sœurs et devient leur amant à toutes deux pendant trois ans.

Il finit par les quitter en leur promettant de revenir, mais peu de temps après elles apprennent sa mort et se laissent elles-mêmes mourir de chagrin.

Elles deviennent alors des esprits flottants, des fantômes, reliées au monde des mortels par leur coupable attachement aux désirs mortels, un thème commun dans le théâtre nô.

Cette histoire a inspiré l'un des drames les plus célèbres, « Matsukaze », et la célèbre danse kabuki Shiokumi (les cueilleurs d'eau salée).

C’est l’une des pièces les plus réputées du répertoire nô.

La jeune femme Matsukaze est souvent représentée, comme ici, avec sa coiffe.

La jeune et jolie Matsukaze porte ici deux seaux remplis d’eau salée au bord de la mer, sur la plage de Suna.

Courtisane assise, musée d'Art Oriental Ca' Pesaro de Venise en Italie
Courtisane assise

Nanei « Courtisane assise »

Peinture sur papier (173 x 37,5cm)
XIXe siècle – Japon


Une jeune courtisane est assise et représentée dans un ovale.

L’une de ses mains est glissée dans sa ceinture obi de kimono.

On remarque que le nœud de son obi est fait sur l’avant ce qui indique qu’elle fait partie des geishas.

Le rouge tranche avec le noir de ses cheveux ainsi qu’avec le blanc de sa peau.

Elle tient un rouleau de papier ou de tissu dans son autre main.

Katsushika Hokusai (1760-1849) « Rokkasen, les six génies de la poésie »

Rokkasen, les six génies de la poésie, musée d'Art Oriental Ca' Pesaro de Venise en Italie
Rokkasen, Six Poètes
Peinture sur soie (115,5 x 33,8cm) 1815 - Japon

Les Rokkasen sont les six poètes les plus célèbres du début de l'époque de Heian (794-1185).

Katsushika Hokusai les représente ici de manière verticale.

Parmi les quatre représentés sur notre photographie, en partant du haut, les poètes sont les suivants :

Ono no Komachi (825-900), Ariwara no Narihira (825-890), Fun'ya no Yasuhide (mort en 885) et Kisen Hoshi.

Rokkasen, les six génies de la poésie, musée d'Art Oriental Ca' Pesaro de Venise en Italie
Rokkasen, Six Poètes
Le peintre a représenté ces poètes en les isolant les uns des autres en utilisant des diagonales opposées.

Leurs visages les montrent perdus dans leur pensées, en train d’imaginer ou de rêver, les mots se mettent doucement en place.

Le tableau dégage une impression de calme, de sérénité parmi ces poètes libérés des préoccupations humaines, heureux poètes, ils sont ailleurs.

Les détails des visages de Fun'ya no Yasuhide (deuxième en partant du bas) et de Kisen Hoshi (premier en partant du bas) sont particulièrement révélateurs de la sérénité intérieure de ces poètes.

Hirane Yasu (2e moitié XIXe siècle) « Femmes qui jouent au cerf-volant »

Femmes qui jouent au cerf-volant, musée d'Art Oriental Ca' Pesaro de Venise en Italie
Femmes qui jouent au cerf-volant
Peinture sur soie (32,7 x 39,2cm) Japon

Cette scène se passe au Nouvel An, la période de l’année peut en effet être déduite du fait de la présence des branches de pin sur l’arbre situé à droite.

À côté des femmes qui jouent au cerf-volant se trouve également un vendeur de lettres d’amour.

Ces lettres d’amour sont dans une boite en laque qu’il porte attachée à la branche de prunier qu’il porte sur son dos.

On peut aussi voir des petites bandes de papier nouées à la branche et sur lesquels sont probablement écrits des mots d’amour.

Rossignol sur un cerisier en fleur, musée d'Art Oriental Ca' Pesaro de Venise en Italie
Rossignol et cerisier
La Japonaise située sur la gauche est en plein mouvement tandis que son bébé, porté à même son dos, semble dormir sans être dérangé par le jeu.

Shiokawa Bunrin (1808-1877)
« Rossignol sur un cerisier en fleur »

Peinture sur soie (189 x 48cm) XIXe siècle – Japon

Ce rossignol sur un cerisier en fleurs montre une grande application de l’artiste dans son rendu des fleurs du cerisier et de leurs pétales.

Le rossignol est également très présent et dans une attitude dynamique.

Jeune femme avec une poupée, musée d'Art Oriental Ca' Pesaro de Venise en Italie
Jeune femme et poupée

Doi Yurin (mort en 1811)
« Jeune femme avec une poupée »


Peinture sur soie (160 x 43cm) XIXe siècle – Japon

La jeune fille est assise et tient une poupée dans une main.

Elle est en train d’attacher la coiffure de la poupée.

Pour ce faire, on la voit avec un fil coincé d’un côté entre ses dents tandis qu’elle tire sur l’autre extrémité du fil avec sa main droite.

Elle est particulièrement appliquée à sa tâche.

La poupée est de la même couleur que la main de la jeune femme.

On peut se demander si une fois sa coiffe fixée, il conviendra ensuite de la peindre ou de l’habiller.

Le drapé de son kimono qui tombe jusqu’à terre comme une fleur enroulée autour des jambes de la jeune fille est très élégant et réussi.

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